Coucou toi !

Qui n’est jamais parti sans « au cas où » dans sa valise, en vacances ? Il y a encore quelques temps, je prenais beaucoup de « au cas où » dans nos valises pour pallier à toute sorte de situations.
Cette fois-ci, j’ai tenté l’aventure autrement : voyager léger en oubliant ces fameuses précautions superflues. Oui, parce que dans 90% des cas, on est d’accord que nos « au cas où » n’ont pas servis ?
Spoiler : l’expérience a été surprenante !

1. Pourquoi ce défi ?

En mai dernier, nous sommes partis à Annecy sans voiture (retrouve l’article ici). J’avais donc déjà dû faire des choix pour optimiser au mieux nos valises, afin de ne pas nous encombrer de choses inutiles !
J’ai voulu pousser un peu plus l’expérience cet été, en ne prenant aucun (ou presque) « au cas où » avec nous. D’abord parce que nous étions 5 dans la voiture et qu’il a fallu optimiser le coffre. Ensuite, parce que moins on en prend, moins on a à ranger/laver/stocker sur place. Enfin, ça me permettrait de voir si vraiment ces « au cas où » sont nécessaires ou pas !

2. Le contexte : 

Bien sûr, selon le type de vacances que l’on choisit, les essentiels ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Voici donc le contexte pour nos vacances :

• 15 jours dans les Landes (lac/océan à proximité)
• Météo prévue : soleil pour les 15 jours
• Location via Airbnb d’une maison (machine à laver/vélos enfants à dispo/draps et serviettes de toilettes compris pour tout le monde)
• 5 adultes et 4 enfants au total
• Pas d’activités demandant du matériel spécifique de prévues (type rando, etc…)

C’est en partant de cette base que j’ai constitué nos valises. Le fait de pouvoir laver le linge sur place m’a permis d’en emmener beaucoup moins. C’est un des critères importants pour nous quand on voyage.

3. Notre valise : sans pitié pour les « Au cas où »

Avant, on prenait une valise chacun. Désormais, c’est une valise pour nous deux. Je vous en avais fait part en story, rapidement mais voici plus en détail le contenu de notre valise :

Pour moi :

– 2 robes
– 1 combi-short
– 1 short en jean
– 1 short fluide
– 1 pyjama
– 2 tops
– Sous-vêtements
– 1 gilet

Et sur moi, pour le trajet : 1 pantalon fluide, 1 tee-shirt MC, 1 paire de socquettes, mes converses et mes lunettes de soleil.

4. Valise enfant : Le défi du strict minimum

J’ai toujours fait une valise (cabine) par enfant lorsqu’on partait en vacances. Cette année, le défi a été de n’en faire qu’une pour les deux. Pour rappel, mes enfants ont 5 ans ½ et 9 ans ½. C’est sans doute plus facile que pour des tout-petits.
J’ai procédé de la même façon que pour nous. Voici le contenu pour leur valise :

Pour mon fils :

– 1 jean
– 1 tee shirt ML
– 1 sweat
– 1 tee shirt de tennis
– 3 shorts
– 7 caleçons + 4 paires de chaussettes
– 4 tee shirts MC
– 2 tee shirts (type marcel)
– 1 maillot anti UV
– 2 shorts de bains
– 1 coupe vent

Comme pour nous, j’ai tout plié à la verticale et mis dans des organiseurs pour gagner de la place et que tout soit bien contenu. Pour le reste de la valise, elle contenait :

– Leur trousse de toilette (brosses à dents/dentifrice/brosse/élastiques)
– Une dizaine de livres (des petits et fins principalement)
– 4 petites voitures
– 1 rubik’s cube
– Quelques playmobils
– 4 jeux de sociétés (cartes, jeu de 7 familles, etc…)
– 1 cahier d’écriture et quelques exercices de maths
– 2 bonnets de bain et 2 paires de lunettes de piscines
– 1 doudou
– 10 cartes Pokemon
– 1 appareil photo
– Lunettes de soleil

5. Ce qui restait à prévoir : entre précaution et simplicité

Dans le coffre, nous avions donc notre valise, celle de nos enfants, 2 caisses et une glacière.
Dans une première caisse, j’y ai rangé quelques denrées alimentaires pour le 1er soir et le 1er matin + la trousse de secours.

Dans la deuxième caisse, j’y ai mis les raquettes de tennis (3), nos chaussures (tongs, sandalettes), 2 prises anti-moustiques et quelques jeux de plage (1 arrosoir, 1 petit seau, 2 pelles, 1 petit râteau, 2 pistolets à eau).

La glacière contenait essentiellement les salades pour notre repas du midi et de quoi faire des sandwichs pour la route du lendemain.

Dans la voiture, mes enfants avaient un petit sac à dos chacun avec leurs gourdes et de quoi les occuper. On avait glissé les casques de vélos sous le siège passager également et leurs casquettes sur la plage arrière de la voiture.

6. Sur le terrain : Comment nous avons vécu sans « Au cas où »

Et bien… très bien ! Concrètement il ne nous a rien manqué : hormis mes maillots de bain, mais c’était un oubli !

Le seul « au cas où » que nous avons pris : le traitement d’asthme de mon fils. Il n’a pas eu à s’en servir depuis le mois de mai et même s’il n’y avait aucune raison pour qu’une crise arrive, j’ai préféré le prendre avec.

Sinon, nous n’avons jamais regretté un objet que nous n’avions pas pris. Au contraire, il y a encore des choses que nous n’avons pas utilisé et pour lesquelles je me poserais vraiment la question la prochaine fois comme des jeux/jouets pour enfants, du maquillage ou des médicaments.

Au quotidien, on a eu moins de choses à ranger. Préparer le sac de plage pour aller à la mer ou au lac n’était pas un casse-tête (hormis les casquettes et les lunettes de soleil des enfants qu’on cherchait souvent car ils ne les rangeaient jamais au même endroit ahah).

Bilan de cette expérience sans « au cas où » :

On emmène des « au cas où » car on a peur de diverses situations qui peuvent se passer mais en réalité ça arrive dans très peu de cas.

Moins on en prend, plus on a de place pour autre chose : ce qui compte vraiment ! Moins à ranger, moins à laver, moins à stocker, fini le stress de la valise qui ne ferme pas, fini le tétris pour charger la voiture, moins on cherche après nos objets. Au pire des cas, à moins de partir au fin fond du monde, il y aura toujours des commerces, des pharmacies à proximité pour pallier à ce qui manque.

Quand on prend moins, on se sent plus libre et on fait preuve de créativité et/ou d’adaptabilité. Le tout est de bien choisir ses essentiels, et ils varient selon chaque personne, chaque foyer. Ce qui est important pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre et c’est OK.

Partir sans « au cas où » c’est se sentir plus libre, plus serein et c’est un premier pas vers plus de simplicité !

Alors cap ou pas cap ? Dis-moi quels sont tes « au cas où » et si tu souhaites tenter l’expérience toi aussi ?
Bonnes vacances !